VRT Forum
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Liens
Tchat Blablaland
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Interviews de Seb et Daniel :

3 participants

Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Interviews de Seb et Daniel :

Message  Jayjay Mar 02 Mar 2010, 13:08

A l'occasion du 36ème anniversaire de Sébastien Loeb, une interview exclusive de Seb, parue au Luxembourg dans le numéro 11 de la revue culturelle 'Luxuriant', elle se voulait d'être une entrevue décalée.

INTERVIEW DE SÉBASTIEN LOEB.
Le sextuple champion du monde de rallye vit humblement sa passion à 200 à l’heure, sans se soucier d’une quelconque “ hype ” de mauvais goût. Raison suffisante pour le hisser en une de ce numéro spécial automobile? Pas tout à fait. Sa belle gueule de baroudeur fait fondre les damoiselles du Grand-Duché. C’est déjà mieux. Sébastien Loeb affiche sa kyrielle de sponsors colorés en première page de Luxuriant parce qu’avant tout, il aime arroser ses victoires avec ses collègues. A l’image des journalistes de notre rédaction, le pilote a bataillé en essayant d’épater, à 14 ans, les minettes de son village, couché sur sa mobylette 103 sport, le vent dans le dos, le pied droit appuyé sur son pot d’échappement pour gratter quelques kilomètres/heure sur son compteur fluo. Seb, continue de nous faire rêver !

Dans ta bande de potes, à 14 ans, c’est ta mob qui faisait le plus rêver les filles?
Nous restions plutôt entre potes, il n’y avait pas vraiment de filles avec nous. C’est venu plus tard, à cette époque je préférais les mobs.

En vitesse de pointe tu dépassais les 100km/h ?
Grâce à mon kit Polini, je montais jusqu’à 128 km/h.

Tu as eu le permis du premier coup ?
Oui.

Aujourd’hui, il te reste tous tes points ?
Je n’ai pas de points… J’ai un permis suisse.

La première voiture avec laquelle tu attaquais les ronds points alsaciens?
Une Renault 5 GT turbo.

Quand la maréchaussée t’arrête, c’est plutôt pour te faire signer un autographe ou te verbaliser ?
Au départ, c’est peut-être plus pour me coller un procès verbal… Mais quand les policiers me reconnaissent, les choses s’arrangent la plupart du temps…

Quand tu t’autorises un écart, tu es plutôt Fisher, Pinot noir ou Gewurztraminer ?
De façon générale, je suis plutôt Picon bière et vin rouge.

Il parait qu’en soirée c’est Daniel Elena qui te vole la vedette ?
C’est clair que c’est un gai luron et une vraie vedette en soirée !

Tu crois que tu pourrais nous dévoiler un petit scoop lors d’une victoire un peu trop fêtée?
No comment… Nous avons beaucoup d’anecdotes, mais cela reste entre les gars de l’équipe et nous !

Tu t’es autorisé quel rêve de gosse depuis que ton banquier te déroule le tapis rouge ?
Je me suis offert un hélicoptère.

Ce n’est pas frustrant d’être obligé de ne rouler qu’en Citroën ?
Je ne roule pas qu’en Citroën. Mon employeur comprend que j’ai aussi envie de voitures de sport, un genre que Citroën ne produit pas et qui n’entre pas en concurrence avec les modèles proposés.

Passer d’une C4 à une DS3 : enjeux techniques ou pari commercial ?Les deux. Pour nous chez Citroën Racing, ce sont des enjeux techniques mais pour la marque, c’est aussi promouvoir un produit particulier de la gamme. Nous faisons du rallye pour l’image et pour faire vendre des voitures avant tout.

Tu es un surdoué, un chanceux, un bosseur ou un pilote bien entouré ?
Un peu de tout cela, sauf que je ne crois quand même pas être un gros bosseur.

Le petit secret technique sur ta voiture qui fait la différence selon toi ?
Justement, je ne peux pas te le dire, sinon ce ne serait plus un secret.

Une casse qui t’a vraiment énervé sur une course?
Cela s’est passé en Pologne cette saison. Une pièce de la voiture a lâché lorsque nous avons heurté une souche d’arbre. En temps normal, nous n’aurions pas dû avoir de problème, la pièce était censée tenir.

Quelles prouesses techniques utilises-tu aujourd’hui dans ton véhicule que j’aurais demain dans ma voiture ?
C’est un ensemble de paramètres, pas un truc en particulier.

Quel va être le prochain grand virage de ta vie ?
Ce sera lorsque j’arrêterai le rallye, et je ne sais pas encore quand, ni ce que je ferai.

Serais-tu forcément un pilote d’exception en Formule 1 ?
Comment le savoir ? En tout cas, je ne suis pas sûr que j’aurais pris autant de plaisir en F1qu’en rallye car c’est vraiment variés.

En endurance ? On va te voir aux 24 heures du Mans ?
Non...

Quelles sont les différences majeures entre les 3 disciplines?
Le rallye est une discipline qui laisse énormément de place à l’improvisation et au feeling à cause des conditions de routes changeantes et des différentes surfaces. En fait, on peut davantage comparer la F1 et l’endurance. C’est du circuit mais en F1 tout est “ plus ” : plus de vitesse, plus de grip, plus d’appuis… En endurance la notion de course d’équipe est aussi à prendre en compte, car elle donne une approche très différente de l’épreuve.

En WRC, quelles conditions particulièrement pénibles redoutes-tu ?
Je ne redoute pas forcément des conditions, je sais que certains rallyes sont plus difficiles que d’autres mais la variété des terrains rend aussi ce sport extrêmement passionnant.

Qu’est ce que l’enjeu du 7ème titre de champion du monde représente pour toi : passion, fierté, argent, Schumacher des rallyes, dépassement de soi ?
Je ne vois pas le 7ème titre comme un enjeu particulier mais plutôt comme un nouveau challenge qui se présente au début de la prochaine saison.

Quand tu te détends sur un jeu c’est forcément du rallye, plutôt Fifa ou Mario Bros ?
Oui c’est plutôt Gran Turismo.

Le joujou toutes catégories comprises qui te procure le plus d’adrénaline ?
La F1 sûrement, car je n’ai pu en conduire une que lors d’essais. Par conséquent, je n’ai jamais vraiment pu m’y “ habituer ”…

Ce n’est pas trop risqué de faire le casse-cou sur tout ce qui te procure du plaisir au risque de pénaliser ta carrière pro (mountain bike, sports de glisse, hélicoptère)?
J’ai le droit de pratiquer ce type de sport mais je n’ai pas le droit de me faire mal ! C’est tout, il faut rester raisonnable et connaître ses limites.

D’ailleurs, au niveau de la sécurité, peut-on dire que tu risques ta vie à chaque virage ?
Non, pas à chaque virage, mais parfois oui. Mais on sait qu’on pratique un sport dangereux, c’est vendu avec. Et puis je ne suis pas un kamikaze, je prends des risques calculés même si cela paraît fou de l’extérieur.

As-tu un langage spécial avec ton copilote pour communiquer ? Comment vous traduisez “ attention ça va être la merde ” ?
Non, nous n’avons pas de langages spéciaux, je peux inscrire dans les notes des endroits “ piègeux ” mais c’est tout. Il m’arrive de souffler un peu parfois et Daniel sait alors que c’est passé “ fin ”.

Séverine n’est pas trop jalouse du temps que tu passes avec Daniel ?
Non, elle aime bien Daniel et puis elle vient sur les courses donc je la vois aussi.

Quand vous décidez de rouler ensemble, est-elle aussi bon copilote que Daniel ?
Je ne veux pas comparer, elle fait cela de temps en temps et pour Daniel c’est vraiment son métier. Mais Séverine se débrouille très bien.

Tu es le sportif 2009 préféré de tes compatriotes français, selon toi comment as-tu réussi à coiffer au poteau des footballeurs et des tennismen ?
C’est sûr que j’étais le premier surpris de ce classement où j’arrive devant des sportifs dont la discipline est beaucoup plus médiatisée que le rallye. Mais je pense que le public m’apprécie parce que je suis un mec “ normal ” et que je reste moi-même.

Ton plus beau titre ?
Le premier… cela reste toujours le jour où tu sais que tu as enfin réussi à le faire!

Ton concurrent le plus dur à battre ?
Mikko Hirvonen : il est solide mentalement, rapide et ne fait pas de fautes.

Aujourd’hui à 36 ans, as-tu un regret ?
Non, je n’en vois aucun.

Sur la ligne d’arrivée, quel est le regard que tu cherches en premier ?
Si ma fille Valentine est là avec ma femme Séverine, ce sont elles que je cherche.

En 2010, tu vas courir à domicile, comment aimerais-tu que se déroule la soirée de fin de rallye?
J’aimerais que mes amis soient présents avec ma famille.


Dernière édition par Jayjay le Mar 21 Sep 2010, 08:43, édité 1 fois
Jayjay
Jayjay
Admin

Messages : 442
Date d'inscription : 20/07/2009
Age : 42
Localisation : Epinal

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  TOTO Jeu 04 Mar 2010, 01:43

Un bien bel article...
En le lisant, j'ai l'impression de l'entendre...
Merci de l'avoir partagé !

TOTO

Messages : 140
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 49
Localisation : FONTAINE LES LUXEUIL (70 !!!)

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  Ingrid Ven 05 Mar 2010, 16:13

Fidèle à lui même!!!
Ingrid
Ingrid

Messages : 75
Date d'inscription : 06/08/2009
Age : 41
Localisation : Epinal

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  Jayjay Mar 21 Sep 2010, 08:43

Interview Lionel Robert - Paris Match - Le pilote le plus titré de France court après un septième titre de champion du monde des rallyes mais, en famille, il prend son temps.

Interviews de Seb et Daniel : Sebast10

Paris Match. Votre livre est dédié à votre fille. Qu’aviez-vous envie de lui dire ?
Sébastien Loeb. Valentine a presque 3 ans. Même si elle est un témoin privilégié de ma vie, elle est encore trop jeune pour s’y intéresser. Si l’envie lui en prend dans quelques années, ce livre sera là pour la renseigner.

Vous nous apprenez que l’an dernier, la nuit précédant la manche décisive au pays de Galles, elle a fait un malaise respiratoire...
Valentine dormait avec sa grand-mère dans une chambre non loin de la mienne et, sur le coup de 22 h 30, elle a commencé à se plaindre. Elle n’arrivait plus à respirer. C’était très impressionnant. J’ai tenté de la réconforter le temps que les secours arrivent. J’ai dû dormir deux heures. Je me suis réveillé très fatigué, mais rassuré, et ça ne m’a pas empêché de gagner.

Souhaitez-vous d’autres enfants ?
Un jour, peut-être, à l’issue de ma carrière. Moi, je suis fils unique et je n’en ai jamais souffert. Mes potes, c’étaient comme mes frères.

Séverine, votre femme, se plaint que vous ne lui disiez pas assez souvent “Je t’aime”. Vous n’êtes pas un sentimental ?
Disons que je ne suis pas un ­expansif. Les fleurs, les petits ­cadeaux, les mots d’amour, ce n’est pas mon truc. Mais ça n’a rien à voir avec la profondeur de mes ­sentiments.

Il semblerait que ce soit elle qui vous ait couru après...

Je confirme. Elle est venue me parler sur un rallye auquel je participais. A la suite de quoi, elle m’a adressé un courrier de félicitations avec sa carte de visite et... son numéro de portable. Je l’ai rappelée, et voilà...

Vous pratiquez un sport à risques. Une situation difficile à vivre pour elle. Cela pourrait-il vous inciter à stopper votre carrière ?
Non. Mon épouse m’a connu rallyman. Elle sait l’importance de la course dans ma vie. Cela fait partie du personnage, mais je ne suis pas un kamikaze pour autant.

Gamin, pourtant, vous descendiez les escaliers debout sur la rampe. Vous faisiez des cabrioles en ­tricycle. Ça vous a valu un trou sous l’œil droit. Ado, vous grimpiez sur les toits, faisiez le poirier dans la remorque de votre père. Vous avez même “consommé” quatorze vélos...
Et au moins autant de Mobylette. Je les cassais plus vite que je ne les réparais, c’est certain. Pour moi, tout ça, c’était un jeu. J’aimais faire des trucs que les autres ne faisaient pas.

Entre les virées pétaradantes au guidon de votre Mobylette dans les rues de votre village et les délits de fuite en voiture après un excès de vitesse, vous n’étiez pas un ado très sage ?
Non, c’est vrai, mais ce n’étaient pas de grosses conneries, non plus. A l’époque, les p’tits cons comme moi, qui aimaient la vitesse, n’avaient aucun endroit pour aller se défouler. Et ça n’a pas changé, malheureusement.

Si vous aviez un fils qui se ­comporte de la sorte, comment réagiriez-vous ?
Je l’inciterais à faire du rallye... parce que j’en ai les moyens.

Deux-roues, voiture, hélico, vous aimez piloter. A l’armée, il paraît même que vous rouliez à fond dans votre char AMX-30 !

C’est vrai, mais sur des chemins fermés, c’était autorisé.

Tout au long du livre, on sent une grande complicité avec votre père, disparu en 2005...

Je ne connais pas de père plus gentil avec son fils que le mien. ­Depuis l’âge de 3 ans, je le suivais dans les salles de gym où il enseignait. Nous partagions de nombreuses activités sportives. Il était peu présent à la maison, mais notre relation était très forte.

Brillant au collège, vous êtes ­devenu nul au lycée. Que s’est-il passé ?
A l’école, en fait, je n’ai jamais bossé. Jusqu’en troisième, ça allait tout seul. Mais quand j’ai vu la plupart de mes potes partir en filière pro, j’ai eu envie de les suivre. Ma priorité de l’époque, c’était eux et le pilotage, pas mes devoirs de maths. Je ne me projetais pas, je vivais l’instant présent. Je suis toujours dans cet état d’esprit.

Jusqu’en 1998, vous gagniez le Smic en tirant des câbles électriques pour le compte d’une société privée. Six ans plus tard, vous deveniez champion du monde des rallyes. Ça tient du conte de fées ?

Un peu, oui. C’est vrai qu’à 22 ans j’étais loin de m’imaginer tout ça. J’ai eu la chance de ren­contrer les bonnes personnes. Elles m’ont permis de progresser rapidement. Et j’ai su saisir les opportunités qui se sont présentées. C’est cela mon vrai mérite.

Vous êtes un des sportifs français les mieux payés. Quel est votre rapport à l’argent ? Comment le dépensez-vous ?
Je suis content d’en gagner, surtout en vivant ma passion. Mais pour moi, l’argent n’est pas une fin en soi. Dès l’instant où j’en ai assez pour vivre dans un endroit sympa, rouler dans une belle voiture et aller au restaurant quand j’en ai envie, ça me suffit. Mon seul vrai luxe, c’est mon hélicoptère.

Pouvoir faire vos courses au supermarché du coin en tongs et en bermuda, comme vous le faites en Suisse, c’est important ?
Attention, je n’aime pas faire les courses, mais quitte à m’y coller, je préfère ne pas avoir à signer des autographes et être pris en photo dans chaque rayon. Et ça, la Suisse me le permet.

Votre exil en Suisse, justement, c’est pour l’aspect fiscal ?
Pas seulement. J’ai une tranquillité de vie là-bas que je n’aurais pas en France. C’est beau, proche de la nature et pratique d’un point de vue logistique. Maintenant, l’intérêt financier est évident. Je le reconnais et je l’assume. La carrière d’un pilote est courte, je me dois de la rentabiliser pour assurer mon avenir et celui de mes proches.

Si l’impatience est votre plus gros défaut, quelle est votre plus belle qualité ?
Ma détermination, justement. A propos de la gymnastique que vous avez pratiquée à haut niveau, vous dites : “Tout ce qui m’intéressait, c’est gagner. Le jour où j’ai commencé à perdre, j’ai lâché.”

Si Sébastien Ogier, votre coéquipier chez Citroën et l’homme qui monte actuellement dans le monde du rallye, vous battait régulièrement, cela vous inciterait à arrêter ?

Oui, je pense. Je me dirais que ça ne vaut pas le coup de prendre des risques inconsidérés pour essayer de le suivre. Mais ce n’est pas lui qui mettra un terme à ma carrière. C’est moi qui prendrai cette décision, et ce sera sans doute au terme de la saison 2011.

Vous n’avez aucune mémoire des noms ou des dates, mais vous êtes capable de retenir, virage par virage, les 400 kilomètres de spéciales d’un rallye. Comment vous y prenez-vous ?

Je ne me l’explique pas, c’est naturel. Il me suffit de passer une fois à un endroit pour me souvenir d’une pierre située sur la trajectoire. Ça m’a permis un jour de ­piloter sans phares dans un épais brouillard...

Vous dites : “Le rallye, c’est instinctif. La formule 1, c’est du boulot.” Vous considérez que vous pratiquez un sport de feignant ?
C’est un peu ça. Je fais un sport qui marche beaucoup au talent et j’ai la chance d’en avoir. Je suis aussi quelqu’un de réfléchi et de précis. Or, le rallye est affaire de logique.

Etre gaucher et avoir 14 sur 10 aux deux yeux, ça aide ?
Sûrement, car pour le reste... J’ai besoin de bouger, mais je déteste le jogging.

Chaque matin, avant le départ d’un rallye, vous avez un drôle de rituel : une douche, un salto et trois cafés serrés...

Le salto dans le couloir de l’hôtel, c’est pour vérifier que le corps est bien réveillé.

Vous êtes apolitique, mais vous avez la fibre écolo. N’est-ce pas incompatible avec la pratique d’un sport mécanique ?
Vous savez, un rallye, ça pollue moins que la caravane du Tour de France. Tout est relatif en la matière. OK, nos moteurs consomment de l’essence et rejettent du CO2, mais il ne faut pas exagérer. Moi, je ne laisse jamais traîner une ordure dans la nature.

Un sportif de haut niveau se doit d’avoir une hygiène alimentaire ­irréprochable. A priori, ce n’est pas votre cas ?

Même si j’en consomme moins qu’avant, j’admets une certaine dépendance aux McDo et aux kebabs. Mais j’ai la chance de pouvoir manger ce que je veux et de ne pas prendre de poids. Je pèse 71 kilos aujourd’hui... comme il y a dix ans.

Vous avez pris une quinzaine de “boîtes” [gros accidents] dans votre carrière. Craignez-vous de faire la course de trop ?
J’y pense. Et c’est ce qui me fait aussi envisager la fin de ma carrière. J’estime avoir déjà pris suffisamment de risques et je ne suis plus prêt à en prendre autant. Ma seule motivation, aujourd’hui, c’est le plaisir.
Jayjay
Jayjay
Admin

Messages : 442
Date d'inscription : 20/07/2009
Age : 42
Localisation : Epinal

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  TOTO Jeu 23 Sep 2010, 00:31

Fin de carrière en 2011....????
Non, il ne va pas nous faire ça..., l'année où on ne pourra pas aller le voir en escapade.... Sad

TOTO

Messages : 140
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 49
Localisation : FONTAINE LES LUXEUIL (70 !!!)

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  Ingrid Ven 24 Sep 2010, 22:56

J'espère qu'il restera une saison de +...
Ingrid
Ingrid

Messages : 75
Date d'inscription : 06/08/2009
Age : 41
Localisation : Epinal

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Loeb : "Il faudra passer à autre chose..."

Message  Jayjay Sam 25 Sep 2010, 09:21

Loeb : "Il faudra passer à autre chose..."

Dans l'entretien qu'il nous a accordé jeudi à Paris, Sébastien Loeb nous a déclaré qu'il envisageait "peut-être" d'arrêter sa carrière fin 2011. Le plus grand pilote français de tous les temps, 36 ans, tout près d'un septième sacre au moment où paraît son autobiographie, a une idée pour l'après-WRC.


Pourquoi avoir décidé de raconter votre vie dans un livre (*) ? Et qu'est-ce que les lecteurs vont y trouver ?

Sébastien Loeb : Je suis parti du principe que si on écrit quelque chose, autant dire la vérité. Je n'ai pas fait un livre pour raconter des conneries. Ce qui y est écrit est VRAI. J'y raconte assez ouvertement ma vie. Je n'ai pas brodé une belle histoire pour dire que c'est une belle histoire. J'ai toujours été honnête et j'ai voulu continuer dans cette lignée.

Quel en est le fil conducteur ?

S.L. : La passion de la vitesse... Et puis, la franchise dans la rédaction. Je n'ai rien caché.

On connait votre réussite personnelle. Elle est doublée de la satisfaction d'avoir dépoussiéré l'image de Citroën, d'en avoir plus précisément forgé une image de marque sportive…


S.L. : Ce n'est pas que moi qui ai fait ça. C'est vrai que j'y ai contribué parce qu'il y a eu un ensemble de choses, et avant tout une super évolution de la gamme. Et parallèlement à ça une implication de la marque en championnat du monde ; avec moi, en tant que pilote français, etc… Ça fait une belle histoire. J'y ai contribué et c'est une réelle fierté.

Le Rallye de France va être une immense fête…

S.L. : J'espère !

C'est une certitude…


S.L. : Pour vous oui, pour moi non (rire) !

Auriez-vous un conseil à donner aux gens qui vont venir vous voir ? Une spéciale à leur recommander, un endroit particulier où se placer ?

S.L. : Honnêtement, je ne connais pas les spéciales. Je n'en ai pas le souvenir. Je sais que l'on va repasser dans des spéciales que j'ai parcourues en 1997, soit au Vignobe alsacien soit au Florival, qui était mon premier rallye. Je sais aussi que l'on va refaire la première spéciale de ma vie, qu'il y aura certaines spéciales de l'Alsace-Vosges, mais je ne les ai pas en tête. J'ai de vagues idées d'où ça passe, mais je ne peux pas donner de conseils.

Vous avez dit récemment : "La fin approche". Vous avez même déclaré dans la presse : "La bonne nouvelle est que je ne reviendrai plus jamais au Japon puisque le rallye n'est pas au calendrier en 2011" . Mais on ne connait pas le calendrier 2012… Est-ce que ça veut bien dire que vous allez prendre votre retraite fin 2011 ?

S.L. : (Petit temps de réflexion) Heu, je ne sais pas… En fait, j'ai toujours marché au feeling. Je me dis que je ne vais pas continuer éternellement, et que si ça m'a échappé comme ça, c'est que je vais faire 2011, et que pour la suite, je pense aujourd'hui que - peut-être - j'arrêterai après. Mais bon, en 2003 j'ai dit à ma mère : "Encore deux ans et c'est terminé !" Je marche au feeling. Si je suis dans le même état d'esprit fin 2011 qu'aujourd'hui, je continuerai. Mais il y a bien un moment où il faudra passer à autre chose.

Vous voyez-vous stopper en douceur, en programmant sur une saison trois ou quatre épreuves qui vous sont chères ?

S.L. : Non.

Le Rallye de France aura lieu en Alsace en 2010, 2011 et 2012… Vous voyez-vous débloquer une DS3 supplémentaire pour une apparition exceptionnelle ?


S.L. : C'est une question que je ne me suis pas posée ! Dans ma façon de voir les choses, quand on arrête, on arrête ! Je suis le premier à dire : "C'est une connerie de revenir après un an de retraite." Un rallye dans l'année, pourquoi pas ? Mais si c'est pour que tout le monde attende qu'on soit affûté à mort, qu'on gagne, ce n'est pas la peine. Si on sort de nulle part pour ne finalement rien faire, je pense que ça, ce n'est pas bien ! Vraiment, quand on arrête il faut savoir faire autre chose.

Justement, la C4 sera-t-elle bonne pour le musée à la fin de l'année ? On se souvent que Peugeot avait recyclé avantageusement une 405 pour courir le Pikes Peak en 1990 avec Vatanen… Ce challenge très spécial, hors norme, avait beaucoup étonné, épaté les amateurs de sport auto en France…

S.L. : Ce sont de bonnes idées ! Mais je n'y ai pas réfléchi… Il peut y avoir des choses à faire… Cependant, je ne suis pas sûr que, pour l'instant, ça corresponde à l'image de la marque. Citroën est bien installé dans le championnat du monde des rallyes, et tout se passe bien. La marque communique là-dessus.

Et les 24 heures du Mans, avec Peugeot ?

S.L. : C'est une possibilité. Aujourd'hui, je n'ai pas préparé ma reconversion. Je pense à des choses différentes : je me suis investi dans PH Sport parce que ça me procure du plaisir de manager sur un rallye, de m'occuper de jeunes pilotes.

Et s'associer avec Daniel Elena pour organiser, comme il le fait déjà, un événement sportif ?

S.L. : Non, vraiment, je ne pense pas. En fait, j'aurai toujours besoin de courir après le rallye. Je pense aujourd'hui plus au circuit, mais pas forcément les 24 heures du Mans. Il y a plein de disciplines intéressantes en auto, et pas nécessairement internationales.

Avez-vous été surpris par la compétitivité de Sébastien Ogier sur la terre et ne préféreriez-vous pas que la concurrence vienne plutôt de l'extérieur ?

S.L. : Une concurrence extérieure serait effectivement plus facile à gérer que mon propre équipier qui vient de battre devant. En fait, c'est une situation à laquelle je n'ai pas été confronté : je me suis toujours plus ou moins retrouvé pilote N.1 à un moment de la saison après l'avoir attaquée à égalité de statut, que ce soit avec Sordo, McRae, Sainz ou Ogier. C'est vrai qu'aujourd'hui, il a l'air d'avoir prouvé un potentiel qui fait effectivement de lui un pilote dangereux…

Beaucoup de rallyes "asphalte" sont programmés début 2011. Comment l'équipe va-t-elle le vivre en interne si Ogier prend un meilleur départ que vous ?

S.L. : Je ne sais pas… Certains disent qu'il ne faut pas faire la saison de trop. Mais il n'y a pas de honte à se faire battre par Ogier, qui a prouvé être capable d'aller plus vite que tout le plateau sur la terre. J'espère que ce sera une belle bagarre !

Valentino Rossi est venu au rallye et il a mesuré à quel point c'était difficile, de même que Kimi Räikkönen. Ces gens-là ont finalement rendu un énorme service au rallye, et à vous aussi, en replaçant le WRC au même niveau d'estime que la F1 ou la MotoGP…


S.L. : C'est vrai. Ces pilotes sont des références, de vraies valeurs, même si pour Rossi c'est un peu différent. Räikkönen arrive de la F1, la discipline reine en automobile, et il a pris un peu… ça prouve que ce n'est pas donné à tout le monde. Räikkönen est indéniablement un très bon pilote vu ce qu'il a fait en F1, mais le rallye demande d'autres compétences. C'est comme si moi, demain, je viens en F1, il y aura forcément des choses difficiles. Autant c'est faisable de rouler dans une F1, autant se battre en peloton, sur une grille de départ, demande une expérience que je n'ai pas.

Vous avez été un temps le sportif le plus apprécié en France avant d'être détrôné par le rugbyman Sébastien Chabal. Est-ce que sa popularité de vous perturbe ? Il a développé une image dans un registre assez différent du vôtre…

S.L. : Si ça me perturbe ? Pas du tout ! Dire qu'il est plus populaire que moi, je ne sais pas, car ce n'est qu'une enquête. Et puis, un coup c'est moi qui suis devant, un coup c'est lui, ce que je trouve très bien. Surtout, je ne suis pas en compétition pour être le plus populaire. J'aime bien ce qu'il fait. Et puis, je suis un peu obligé de dire ça car il est quand même baraqué, non ? (rire)
Jayjay
Jayjay
Admin

Messages : 442
Date d'inscription : 20/07/2009
Age : 42
Localisation : Epinal

Revenir en haut Aller en bas

Interviews de Seb et Daniel : Empty Re: Interviews de Seb et Daniel :

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum